vendredi 30 novembre 2012

Nano fini !!!! ENFIN !!!!!

Yeah, à une demie heure de la fin officielle du NaNoWriMo, j'ai enfin réussi à mettre les derniers mots de mon histoire.


voilà, la fin fut particulièrement dure, MAIS C'EST FINI !

Rendez-vous en 2013 ^^

Nano terminé - Et maintenant ?

Le mois de novembre touche à sa fin.
Pendant un mois, je me suis donnée à fond sur le roman de la Corporation du Dragon, un roman qui me tient particulièrement à coeur.
J'ai, aujourd'hui, dernier jour du NaNoWriMo, quasiment écrit toute les scènes, et je suis surtout fière de ma fin, qui n'est ni baclée, ni incompréhensible, comme dans les deux autres premiers jets de romans.

Et après ?
Après je me lance dans le travail de longue haleine que représente la correction d'un roman déjà écrit. C'est la première fois que je le fais, et j'aimerais avoir un roman retravaillé en profondeur pour le mois de juin prochain.

Celui qui est sur la table d'opération à l'heure actuelle, c'est Expériences Trop Réussies, l'histoire d'une jeune fille qui découvre que le monde dans lequel elle vit n'était pas celui qu'elle croyait. Elle est active, elle fait de la danse, mais a beaucoup de mal à s'impliquer davantage avec les autres qui l'entoure. Au cours de ce roman (qui fait actuellement 70k, donc je prévois du 100k en sortie de correction), elle découvre la raison de ce décalage qu'elle éprouve envers les autres, qui n'est autre que l'oeuvre de son père, un homme au valeurs... étranges et inhabituelles.

Au programme, des descriptions d'une danse à la fois sensuelle et qui devient de plus en plus combattante, une menace invisible et qui revet des formes effrayantes, quand elle apparait, et qui attaque Ayleen sans relâche. L'amour pour la seule personne de même nature exacte qu'elle. Et bien sûr, de l'aventure, des découvertes, des secrets de familles, un voyage à Ellinao (qui est en ruine) et un apprentissage sur sa nature réelle, à elle, qui est en quelques sorte le Témoin de l'Expérience du Savant.

Bref, j'ai hâte de me remettre sur ce chantier que j'aime beaucoup !

Fiche de personnage - Ayleen Malgolfas

D'après l'article du blog de Nathalie Lenoir, je vais faire une fiche personnages des certains des personnages principaux d'Expériences trop réussies (roman en phase de relecture/correction)

Source du questionnaire (de sa traduction en français, du moins) http://www.scenario-buzz.com/2012/11/26/construire-un-personnage-a-laide-dun-questionnaire/

Premier personnage : Ayleen Malgolfas, l'héroïne et narratrice principale.
  1. Que pense le personnage de son père? L’aime t-il ou le hait-il? Quelle influence son  père a t-il eue sur lui?
    Ayleen pense de son père que c'est un homme qui s'est laissé dépassé par son travail. Elle ne le hait pas, mais considère simplement que lui ne l'aime pas, car il n'a jamais été là pour elle. Elle a toujours considéré qu'elle passait après la Citadelle, son lieu de travail. L'influence de Matthieu sur sa fille ne se fait que par des moyens détournés, dont elle n'a pas tout conscience.

  2. Que pense le personnage de sa mère? L’aime t-il ou la hait-il? Quelle influence -réelle ou imaginaire- sa mère a t-il eue sur lui?
  3. Ayleen aime profondément sa mère, qui fait un métier noble. Dans une société où le role des femmes se résume souvent à porter les enfants, même si elles ont accès à une éducation poussée, Ariane, la mère d'Ayleen est journaliste.
    Elle est aussi l'image pour Ayleen de la liberté, et de comment le monde devrait être. 
  4. Le personnage a t-il des frères et soeurs? Quelles sont leurs relations? Y a t-il des traits de caractère que le personnage méprise chez cette fratrie?
  5. Ayleen n'a ni frère, ni soeur, au sens stricte du terme. Son père a d'autres enfants qu'il a quasiment adopté, mais Ayleen ne les connait pas du tout.
  6. A quel type de discipline le personnage a t-il été soumis enfant? Stricte ou coulante?
  7. Enfant, Ayleen a été choyé comme un bijoux précieux par sa mère, qui saurait que se serait son seul enfant... Ariane s'opposait à toute les volontés d'endurcir leur enfant, et Matthieu abandonnait toute revendication face à sa femme. Donc elle a été une enfant unique, avec une discipline plus coulante, même si son père s'occupait extrement rarement d'elle.
  8. Le personnage a t-il été surprotégé enfant?
  9. Elle est toujours surprotégée par son père. Sa mère estime que le monde n'est pas aussi dur que son mari le croit. Elle n'hésite pourtant pas à édulcorer ce qu'elle voit réellement à l'extérieur de la capitale, et empêche sa fille de lire ses articles.
  10. Le personnage s’est-il senti chéri ou rejeté lorsqu’il était enfant?
  11. Ayleen s'est senti chéri par sa mère, et délaissé complètement par son père, qui avait toujours mieux à faire, toujours plus de travail ailleurs. Elle en a concu une vive haine pour l'entité pour lequel travaille son père, la Citadelle (qui par ailleurs n'est pas un endroit très recommandable)
  12. Quelle était la situation économique de la famille du personnage?
  13. La situation économique de la famille Malgolfas n'est pas à mépriser. Ils ont les terres les plus agrandis, vivent dans un manoir à l'écart de la ville. Matthieu possède, par un prête-nom dévoué, l'ensemble de la Citadelle, de l'Université... C'est à dire que le seul complexe économique et politique qu'il ne possède pas et celui du Gouvernement, le Capitole. Il a pourtant, sous son vrai nom un droit de véto au siège du gouvernement.
  14. Quel rapport le personnage a t-il avec la religion?
  15. Il n'y a pas de religion réellement développé à Sarreson. C'est plus un animisme généralisée, où l'on prit des choses qui n'ont pas vraiment de noms.  D'un autre coté, Matthieu croit en la religion Ellines (la déesse Lahonndal et ses consoeurs, qui sont d'un type particuliers) et il a inité sa fille à ce culte en le lui présentant sous la forme de contes.
  16. Quelles sont ses convictions politiques?
  17. Ayleen est pour la démocratie et la république, le droit de vote pour tout le monde, l'égalité... Des notions qui ne sont pas du tout en vogue à son époque, et dans le milieu de ceux qu'elle fréquente, notamment à l'université, ils sont plus royalistes que pour un état pour tout le monde.
    De par le métier de sa mère, elle rêve aussi à la liberté de la presse.
  18. Le personnage a t-il acquis un savoir pragmatique ou via de longues études? Est-il intelligent, intellectuel, un peu lent d’esprit?
  19. Avant l'histoire, elle est assez intelligente, bien plus que la moyenne de ceux qui l'entoure par les cours particuliers que son père l'oblige à avoir, notamment avec des logiciels d'apprentissage (elle est la seule à pouvoir avoir ce genre d'outil chez elle).
    Elle est lente d'esprit quand il s'agit de mettre en doute son monde et ce qu'elle croit acquis. Elle n'a comme unique savoir pragmatique que la danse qu'elle pratique depuis son plus jeune âge, et qui lui a appris à utiliser son corps de la meilleure manière qu'elle puisse.
  20. Comment se considère t-il? Futé, intelligent? Est-il au contraire complexé par son manque d’éducation?
  21. Ayleen sait qu'elle a eut une éducation bien meilleure que les autres, mais elle ne se considère pas intelligente. Son père ne lui a jamais fait le moindre compliment, et elle a cessé d'en attendre. Elle sait bien qu'il n'y a que lui qui pourra lui dire si elle est intelligente ou pas.
  22. Comment son éducation -ou manque d’éducation- se reflète t’elle sur sa façon de parler: phrasé, accent, vocabulaire, prononciation?
  23. Ayleen a des expressions qui dénote de son éducation spéciale, entre un père immortel et une mère emprise de liberté. Sa façon de parler est assez décalée par rapport à son environnement.
  24. Aimait-il l’école? Ses professeurs? Ses camarades?
  25. Ayleen n'avait pas l'autorisation de se faire des amis, et donc elle oublie très vite les gens qui ne sont pas capable de la comprendre. Elle est assez attachée à Sebastian, son professeur de danse. Lorsqu'elle entre à l'Université, elle trouve des gens d'un niveau intellectuel plus proche, ce qui lui permet de se lier.
  26. Était-il impliqué dans la vie scolaire/estudiantine: clubs, activités sportives… ou était-il marginal?
  27. Elle fait de la danse, mais pas dans un club. Elle est marginale, principalement parce que personne ne la comprend vraiment avec sa façon de voir le monde, trop décalée avec le temps réel. En plus l'interdiction de se faire des amis (du moins de les inviter et de se rendre chez eux le soir ou le WE) n'a pas amélioré ce coté-là.
  28. Quel est son niveau d’études? Est-il diplômé?
  29. Elle a un niveau général et s'engage dans une double qualification, à la fois scientifique et littéraire, sous la tutelle de la Citadelle qui est l'un des deux centres d'élites. Elle est loin d'être ravie d'être sous la tutelle de la Citadelle, mais c'était le prix d'un marché particulier avec son père.
  30. Comment le personnage gagne t-il sa vie? Comment voit-il son métier? Qu’aime t-il et déteste t-il dans cette activité?
  31. Elle vit encore chez ses parents, et fait ses études. Elle refuse d'imaginer ce que sera la vie une fois qu'elle aura terminé les études et retarde le plus longtemps possible de devoir travailler à la Citadelle pour "rembourser" ses études.
  32. Est-ce qu’il a voyagé? Où, quand et à quelle occasion?
  33. Quelques fois, elle s'est rendue chez sa tante, une femme marginale qui vit un peu loin de toute la "civilisation" de Sarreson. C'est son père qui l'avait emmenée. Elle y a passé tout les étés de son enfance. 
  34. Que lui ont apporté ces voyages?
  35. D'aimer sa tante, un peu à la manière d'une grand-mère qui la chouchouterait. Pas grand choses d'autre. Elle n'a plus voyagé depuis qu'elle est devenue forte en danse, à l'âge de neuf ans.
  36. Quelle est la plus grande désillusion du personnage? Comment est son moral actuellement?
  37. Avant l'histoire, la plus grande désillusion du personnage a été de comprendre que quoiqu'elle essaye, son père ne sera jamais content d'elle, et ne la félicitera jamais. Pire, d'après elle en tout cas, il ne viendra jamais au spectacle de danse.
    Au début de l'histoire, son moral est assez neutre, cette désillusion date de plusieurs années, une certaine fatalité l'envahit quand elle y pense encore (et elle y pense souvent)
  38. Quels sont les grands évènements politiques, sociaux ou historiques qu’il a vécu et qui l’ont marqué?
  39. Rien d'important. D'un autre coté, elle n'a que seize ans...
  40. Quelles sont les manières du personnage? Qui admire t-il? Qui déteste t-il?
  41. Elle a des manières d'adolescentes qui veut se rebeller, mais ne trouve pas sur quoi.
    Elle admire sa mère pour la lutte pour la vérité et le droit de la presse qu'elle mène avec volonté. Elle admire son père, sans s'avouer que c'est de l'admiration et pas du mépris, par rapport à tout ce qu'il fait à la Citadelle, même si elle ne sait pas totalement les points particuliers.
    Elle méprise les gens qui ne comprenne rien, qui ne la comprenne pas, qui ne sont pas assez ouvert d'esprit pour comprendre ce qu'elle dit.
    Elle se dit fan d'un chanteur dont elle a une holo-affiche dans sa chambre, mais l'oublie très rapidement...
  42. Quels sont ses idéaux en amitié et en amour?
  43. Ceux qui sont présentés dans les contes qu'elle entend depuis toute petite. Elle croit profondément à l'histoire de prince charmant, ainsi que les amis sont des gens sur qui on peut s'appuyer pour tous les problèmes qu'on aura.
    Elle idéalise des relations humaines qu'elle n'a pas pu expérimenter réellement.
    Elle a une relation complexe avec son compagnon de danse, Rafaelo. Elle sait qu'il est loin d'être un prince charmant (il est largement trop macho pour le type de rôle) mais suppose qu'il est un ami.
  44. Qu’attend t-il/elle d’un(e) partenaire amoureux/se? Est-il/elle à l’aise avec sa sexualité?
  45. Elle s'attend à ce que ce soit un prince charmant qui arrive sur son cheval blanc, et qu'il la demande en mariage avant toute autre avance serieuse... (Elle va pas être décue, en tombant avec quelqu'un qui a peur de la détruire en la touchant physiquement).
    Elle n'a jamais eu de relations amoureuse.
  46. S’investit-il dans des activités politiques/sociales/culturelles/caritatives?
  47. Non. A part la danse qu'elle fait pour son plaisir, elle ne s'investit dans rien de particulier. Elle est assez marginale, et pas vraiment de type sociale.
  48. Quels sont ses passions et hobbies?
  49. La danse. Le journalisme. Médire sur la Citadelle et son père qui n'est jamais là pour elle.
  50. A quoi ressemble son logement? Quels sont ses goûts en matière de décoration?
  51. Sa chambre (je rappelle qu'elle vit encore chez ses parents) a quelques holo-affiches sur les murs. Particulièrement il y a une grande qui représente un paysage de conte de fées (sorcière, chateau pointu, troll, fées...) et une petite de son chanteur favori.
  52. Quel est son look? S’en soucie t-il?
  53. Il lui faut souvent des habits plus pratique que "beaux" et donc elle s'habille souvent en garçon.(pantalon, tee-shirt...) Par contre, elle sait aussi se rendre belle quand elle le veut (robe longue assez provocante pour la société actuelle).
    De manière générale, elle ne s'en soucie pas trop.
  54. Quel est l’entourage du personnage? Quelle est la dynamique de leurs relations?
  55. Sa mère et son père. Une mère souvent à l'extérieur pour un article du journal, une réunion, ou autre, et un père qui passe sa vie à la Citadelle pour simplement dormir à la maison (et encore, des fois, il doit dormir là-bas).
    Rafaelo et Sebastian, son compagnon de danse et son professeur de danse.
  56. Quelle est la plus grosse faiblesse du personnage? Sa plus grande fierté? Le domaine qu’il maîtrise?
  57. Faiblesse : insécurité des relations humaines. Non-expérimentation des relations humaines.
    Fierté : intelligence et compréhension du monde qui l'entoure (c'est une illusion, elle va découvrir qu'elle ne vit en fait pas dans le monde qu'elle croyait)
    Domaine maitrisé : la danse. (après elle maitrise des langues mortes, et a un haut niveau mathématique).
  58. Est-ce qu’il se raccroche à un évènement du passé? Est-il capable de pardonner?
  59. Elle pardonne très difficilement, et elle a tendance à rabâcher les même choses sur certains évenemments (l'"abandon" de son père,  notamment).
    Son pardon ne s'acquiert pas facilement du tout.
  60. A t-il des enfants? Comment s’en sort-il avec leur éducation? Est-il satisfait en tant que parent? Ses enfants sont-ils épanouis?
  61. Non. Elle est fille unique, et c'est elle, l'enfant à protéger.
  62. Comment le personnage réagit-il au stress? Est-il sur la défensive? Passif? Agressif?
  63. De manière générale, elle est agressive, et supporte très mal l'attente. Le stress booste ses capacités non-humaines, ce qui fait des résultats... intéressants (mais la rend encore plus agressive).
  64. Quelle est son hygiène de vie? Consomme t-il des substances nocives?
  65. Bonne. Elle obéit à ses parents sur ce sujet-là.
  66. Est-il hypocrite? Revanchard? Méprisant?
  67. Hypocrite : Oui, sur certains sujets (la Citadelle en faisant bien partie).
    Revenchard : non, elle ne pardonne pas facilement mais elle n'a pas ce type de comportement.
    Méprisante : oui, de manière assez ostentatoire, ce qui ne lui ramène pas que des amis !
  68. Relativise t-il ses erreurs? Comment vit-il l’échec?
  69. Elle est sur une psychologie où elle n'a pas le droit à l'erreur, et doit simplement être la meilleure. Elle n'a pas encore eu d'échec dans sa vie (sauf le fait que son père la délaisse très manifestement et qu'elle a du mal à l'accepter)
  70. Aime t-il souffrir ou faire souffrir?
  71. Non.
  72. A t-il beaucoup d’imagination? Est-il rêveur? Soucieux? Nostalgique?
  73. Elle a été bercé dans un réseau de contes qui continue toujours. Elle aime les histoires, et elle aime s'imaginer dans ces histoires, même si c'est 'pour enfant'. Elle est rêveuse, chez elle, dans sa chambre. Rarement à l'extérieur. Elle n'est pas soucieuse, sauf pour la danse et les sujets reliés. Elle n'est pas nostalgique.
  74. Est-il négatif face au changement? Suspicieux? Hostile? Effrayé? Enthousiaste?
  75. Elle va devenir suspicieuse, et hostile aux changements. (ce qui cache que les changements et l'inconnu l'effrayent) Pour l'instant, ils n'ont pas encore pris place dans sa vie. Elle va les refuser en bloc jusqu'à ce qu'ils soient trop évident, et elle va changer totalement de comportement quand cela deviendra trop.
  76. Que trouve t-il ridicule? Qu’aime t-il railler?
  77. La Société de Sarreson et le Gouvernement (qui est plus un conseil de Noble et un Roi). Mais comme elle ne trouve que sa mère pour partager son point de vue, elle est devenue silencieuse. Elle n'a pas d'autre point particuliers.
  78. Comment définir son sens de l’humour?
  79. Elle aime ce qu'aime son auteur, c'est à dire l'humour léger, et plus de quiproquo que de blagues lourdes.
  80. Est-il capable d’autocritique? Est-il conscient de ses forces et faiblesses? Est-il capable d’autodérision?
  81. Non. Zéro autocritique (surement à cause de l'hypocrisie qu'elle s'applique à elle-même)
  82. Que désire t-il le plus au monde? Quels efforts est-il prêt à faire pour l’obtenir? Quel est son besoin le plus vital? Qu’est-il prêt à sacrifier pour combler ce manque?
  83. Elle désire le plus au monde que sa mère ne meurt pas. Elle est prête à aller se sacrifier à sa place.
    Son besoin le plus vitale est d'être aimé pour qui elle est réellement. Pas être prise pour une chose, ou un truc jetable.
    Elle est prête à accorder sa confiance au premier qui l'aimera... Même s'il se révèle être son pire cauchemar. (Dans le sens où il représente tout ce qu'elle était sure de haïr)
  84. A t-il des secrets? Quels sont-ils? Comment parvient-il à les cacher?
  85. Oui. Elle voit des choses qu'elle ne devrait pas voir. Au fil des années, elle a appris à ne pas s'interroger sur cet homme à la peau noire, ou sur le visage que lui renvoie le miroir, visage qui ne lui appartient pas (trop sombre pour être le sien).
    Personne ne lui pose de questions (les hommes noirs, c'est bien connu, ça n'existe pas), elle ne sait pas réellement mentir, elle n'en a jamais eu besoin.
  86. Comment compte-il satisfaire ses ambitions? Que met t-il en oeuvre pour ça?
  87. Elle compte satisfaire son ambition de tenir sa mère sauve en étudiant pour devenir une étudiante exemplaire et pouvoir partir avec sa mère plus tard. (condition de ses études sous la tutelle de la Citadelle avec son père).
  88. Est-il pragmatique? Réfléchi? Responsable? Instinctif? Visionnaire? Passionné? Idéaliste?
  89. Pragmatique : pas vraiment.
    Réfléchie : pas vraiment.
    Responsable : pas vraiment.
    Instinctif : totalement.
    Visionnaire : oui, mais elle se plante complètement sur l'interprétation à donner à ce qu'elle "voit". Ce qui l'handicape plus qu'autre chose.
    Passionnée : totalement.
    Idéaliste : Énormément passionnément ++.

    De manière générale, elle ne s'est pas encore confronté au monde extérieur, elle est restée dans une bulle de protection.
  90. A quoi ressemble t-il physiquement? Comment se sent-il vis à vis de son corps, de son physique?
  91. Une jeune fille qui croit ressembler à sa mère et qui des fois découvre que sa véritable apparence est plus proche de son père (comme toute métis, elle n'est pas la copie conforme d'un seul de ses parents). Vivant sous un sortilège d'illusion depuis toute petite, elle ne se rend pas compte de ce qui est parfaitement en jeu. Elle n'accepte pas du tout sa "nouvelle" apparence (même si elle est cool !)
  92. Quelle image de lui-même souhaite t-il véhiculer? Veut-il être visible ou invisible?
  93. Elle a appris avec succès à être invisible, pendant toute son enfance. Elle a un peu l'envie d'être un peu plus remarquée, mais ne sait pas exactement comment ne pas se rendre totalement ridicule.
  94. Comment est la gestuelle du personnage? Vigoureuse? Molle? Contrôlée? Compulsive? Léthargique?
  95. La danse lui donne une très bonne maitrise de son corps. Sa gestuelle est plus vigoureuse que contrôlée, par contre. Elle devient molle quand elle fait face à son père et qu'il la contrarie encore une nouvelle fois.
  96. Comment définir sa voix, son phrasé?
  97. Elle a une voix plutôt aiguë et des phrases saccadés, car elle ne parle pas à la vitesse de ses pensées.
  98. Quelles sont ses principales expressions faciales? A t-il des tics?
  99. Principales expressions faciales : la moue adolescente face à son père, la joie contagieuse (sourire, yeux qui rient, joues rosées) quand elle fait de la danse.
    Elle n'a pas de tics (pour l'instant, c'est du coup en recherche.)

Ce questionnaire était très intéressant. Il permet de se poser des questions qu'on n'aurait pas forcément penser, et de mettre au clair des points de détails auquel on pense, mais qui pourrait encore changé. Là, c'est écrit, cela ne pourra plus changer sans que je ne m'en rende complètement compte.

Par contre, à lire comme ça, je pense que c'est assez rébarbatif. Enfin, c'est vous qui voyez !

lundi 26 novembre 2012

Extrait - Corporation du Dragon - Rencontre au manoir Deschanels

Voilà un nouvel extrait, que j'ai écrit hier.
Comme d'habitude, c'est du premier jet, donc la qualité de l'écriture est assez fluctuante.
On y retrouve Elsa qui commence à évoluer, et qui a rencontré Deborah (Debbie), la soeur de Theirn dans une ville qu'elle visite avec l'Association. Elle perd le groupe de vue, et accepte l'invitation de la jeune fille à passer au manoir des Deschanels jusqu'en début de soirée, où Theirn doit faire visiter une source à tous les membres de l'association.

[...]

Elsa se laissa guider par la jeune adolescente qui connaissait parfaitement son quartier. Dès qu’elle ouvrit la porte, un lutin vint les accueillir, et se pencha bien bas devant Elsa.
— Mademoiselle Bykov, Altaïr est ravi que vous ayez retrouvé le chemin de la maison. Voulez-vous que je vous annonce au maître de la maison ?
— Theirn est déjà là ?
Deborah n’écoutait pas la réponse à sa propre question et filait dans les pièces du manoir, à la recherche de son grand frère.
— N’en faites rien, lutin. Mais expliquez-moi plutôt d’où vous connaissez mon nom et pourquoi Altaïr me dit quelque chose…
— Altaïr est mon nom, et nous nous sommes déjà croisés, il y a quelques mois. Vous êtes maintenant prête à prendre votre rôle dans le monde. Et lui est près aussi. Il a bien réfléchi à la leçon… Si vous me permettez, je vais vous montrer le chemin. Veuillez me suivre, et simplement laissez vos affaires en vrac, quelqu’un s’en occupera dès que nous serons partis.
Elsa se souvint de tous ce qui avait suivi la rencontre avec le lutin. Tout était parti de lui. Mais elle ne s’expliquait pas pourquoi il lui parlait de cette manière. Ni à quoi elle était soi-disant prête…
Il la guida dans des couloirs obscurs, mais elle ne voulait pas le quitter, car dans ce manoir d’Archimagicien, elle se sentait parfaitement capable de se perdre. Elle s’arrêta en sursaut, à un moment, quand elle reconnut un tableau très familier sur le mur près duquel elle passait.
Le lutin la regardait avec un sourire en coin.  Il ajouta avant de rependre la marche :
— Mon maître, Theirn Deschanels, a investit récemment dans l’œuvre d’une dessinatrice. Elle fait de très beau et très réaliste dessins. Il a toutes la collections, sauf deux de ses œuvres. Ces deux-là sont des dons de l'artiste à des proches, des portraits. Il a quand même pu les admirer. Et j’ai moi-même vu celui qui était dans le bureau de votre sœur. Une merveille.
Elsa restait muette, en regardant le bateau qui semblait vouloir s’éveiller et quitter le port à tout moment.
— C’est lui qui a acheté mes tableaux ?
Son ton était à la limite entre l’étonnement et l’extase, l’émerveillement et l’incompréhension.
— Mais… Pourquoi il a fait cela ?
— Pour plusieurs choses, Mademoiselle Bykov.
La voix qui venait de sa gauche la fit sursauter. Elle se tourna brusquement pour voir le maître des lieux qui signifiait au lutin qu’il pouvait vaquer à nouveau à ses occupations précédentes.
— La première, c’est que cela permettait de donner des fonds à l’Association, et d’une manière que Mark ne serait pas sur mon dos. Il n’aime pas que mes dons pour l’Association soient renseignés aux Administrations. Après, ils font des enquêtes, et c’est de l’administratif lourd. Passer par l’achat d’une œuvre ne rentre pas dans le cadre des dons pour l’association. Celle-ci, c’est pourquoi j’ai demandé à Mark de pouvoir les acheter. La principale, pour avoir envie de les acheter, c’est que je trouve qu’ils sont magnifiques. Vous avez un réel talent, Mademoiselle Bykov. Et je vous admire pour cela. En dernière raison, il y a le fait que cette maison est particulièrement vide, quand je ne suis pas là. Et cela m’embête que ma sœur vive à l’année dans une maison vide.
Elsa ne répondit rien à la longue tirade. Elle ne savait pas vraiment quoi dire, ni ce qu’elle pourrait dire pour faire passer la tension qu’elle avait ressenti à l’entendre surgir, comme s’il apparaissait de nulle part.
— Deborah m’a dit que vous vous étiez rencontré. Oserais-je demander comment ?
— Oh, votre sœur aurait pu vous le dire… Je l’ai… hum, reconnu et je suis allée à sa rencontre. Nous avons tant et si bien parlé que j’ai perdu le groupe de vue.
— Elle m’a dit quelque chose dans ce goût là. Par contre, elle n’arrivait pas à comprendre comment vous aviez pu la reconnaître, ne l’ayant encore jamais rencontrée.
Elsa commençait à sentir ses joues s’échauffer. Elle sentait son attention, sur elle. Il ne la laissera pas mentir cette fois-ci. Elle n’avait pas d’autre choix que d’avouer qu’elle avait regardé dans le Mobilomagique.
— Hum… Comment dire… J’étais sure que c’était elle, c’est comme si j’avais des souvenirs où je la connaissais. Des souvenirs qui ne m’appartenaient pas.
— Comme si c’était des souvenirs qu’on vous avait fournis, c’est cela ? Et qu’en… Venez, nous  ne sommes pas loin du salon moyen où ma sœur aime à faire ses études.
Elle accepta très facilement, et le suivi dans le dédale de pièce. Ils arrivèrent dans une petite salle, où Deborah les attendait, sans vraiment les regarder, les yeux soi-disant dans un journal dont elle ne tournait aucune page.
— Et bien, nous voilà tous les trois. Je ne sais pas ce que vous pensez, mais je me demande si on ne pourrait pas manger ici. Debbie, voudras-tu venir avec moi ? Je sais que les autres années, à la fête de l’Association, tu n’étais jamais dans la région, alors, cette fois-ci ?
Deborah le regarda, déposa complètement son journal et réfléchit avant de demander d’une petite voix ce qu’ils allaient faire.
— Tu rencontreras certains membres de l’Association. Eux te rencontreront. Mark, notamment est là.
— Je vais certainement m’ennuyer. Tu sais que je n’aime pas du tout ces soirées mondaines où tu essayes de m’emmener.
Ces paroles déclanchèrent un grand sourire et un rire franc du grand frère. Il regarda sa sœur et passa une main dans ses cheveux.
— Je n’aime pas du tout ces soirées mondaines, mais c’est notre rôle, en tant qu’archimagicien, de savoir correctement s’y tenir, et d’avoir les bonnes relations. Mais la fête de l’Association n’a rien à voir. Déjà, je suis le seul archimagicien à y aller. Je n’espère pas pour tellement longtemps.
Il jeta un léger regard en coin vers la femme silencieuse du trio, Elsa.
— Mais une jeune fille comme toi devrait très vite trouver à t’amuser correctement. Après tout, si l’Association a un nom aussi vague c’est une volonté qu’elle puisse servir à tout le monde, de la manière dont il le désire.
Elsa apprenait de nombreuses choses aujourd’hui, entre le fait que Theirn fut celui qui avait acheté ses tableaux, et la raison que l’Association soit sans nom particulier, le lien exact qui reliait Deborah et Theirn, beaucoup plus profond que ce qu’elle n’avait perçu des vagues souvenirs la concernant. Et elle avait bien l’impression que les surprises de la journée n’étaient pas encore terminées.

On le sent, j’atteins les  40k de l'histoire, et les intrigues semblent se résoudre. Bon, il y a encore un coup d'éclat final que j'écris normalement cette semaine, sinon, tout est écrit, même en résumé.
J'espère que vous avez apprécié !

vendredi 23 novembre 2012

Extrait - La corporation du Dragon - Elsa/Theirn Séminaire

Voila un peu d'avancée pour aujourd'hui. Evidement, c'est du premier jet, donc plusieurs structures lourdes itou, itou, mais j'aime bien ce que je viens de terminer à l'instant (en passant la barre des 30k mots)



Elsa apprit lors d’un des déjeuners avec la famille que Vladimir avait beaucoup de travail car il devait rendre des lieux propices à tenir une série de conférences, animée par la Lady Deschanels elle-même. Pour l’occasion, le neveu de la lady devrait même se rendre sur les lieux, et la Lady insistait particulièrement pour que tout soit parfait.
Il proposa à Elsa, qui semblait bien apprécier de bricoler et d’installer le matériel technique de rendre la vieille salle de conférence à la pointe de la technologie, pour que le séminaire, qui devait durer une semaine se passe sans encombre.
Elsa apprit au détour d’une conversation que le thème, cette année, serait sur les dangers de la magie. Elle espéra pouvoir grappiller quelques informations, et peut-être assister à quelques conférences publiques. Elle se mit volontairement à la tache, et s’occupa de toute la partie un peu trop technique, que Vladimir ne parvenait pas vraiment à comprendre, et pour lequel, il ne faisait pas d’effort non plus.
Elle prenait plaisir à tout installer, jusqu’à quelque jours avant le début du séminaire, quand une voix qu’elle avait oubliée, relégué au fond de sa mémoire, s’adressa à Vladimir qui travaillait dans les pièces voisines.
Theirn Deschanels. Avec toutes ses activités, elle avait complètement oubliée qu’il devait lui aussi venir.
— Vous voyez, Vladimir, finalement, vous avez réussi. Cette installation technomagique me semble parfaitement capable.
— Ah, non, Monsieur l’Archimage Deschanels, ce n’est pas mon fait, mais celui de l’amie de ma femme que nous hébergeons. Une obscure histoire de sortilège interdits l’avait poussé à rechercher un mode de vie plus simple et au plus près des vrais choses…
— Allons, Vladimir, vous me faites marcher… Présentez nous donc, que je sache qui je dois remercier pour ne pas me casser le dos cette année, à monter tous ces appareils.
Elsa sortit de l’ombre derrière laquelle elle s’était réfugiée quand elle comprit que Vladimir la vendrait sans gêne.
— Je crois qu’il est inutile de se présenter l’un à l’autre, Monsieur Deschanels.
Elle essaya de mettre toute l’ironie de la situation qu’elle ressentait à le croiser ici aussi. A croire qu’un esprit mauvais s’acharnait à vouloir le faire croiser leurs destinées.
Elle fut néanmoins surprise de la salutation très officielle que Theirn lui répondit à son salut assez provocateur.
— Mademoiselle Bykov. Voila une rencontre auxquelles je ne m’attendais pas. Je vous croyais à votre travail, à l’Aigle Volant.
— Et moi, je vous croyais dans votre bureau, à la Corporation du Dragon… Comme vous le voyez les choses ne sont pas forcément comme les apparences pourraient le faire croire.
Il sembla réfléchir à ce qu’elle venait de dire avant de se tourner vers elle, inquisiteur.
— Je suppose que vous assisterez au séminaire ? Vous êtes parfaitement dans la thématique.
— Je ne suis pas sûr de pouvoir. Je ne suis pas vraiment officiellement invitée.
— Vous l’êtes, maintenant.
— J’ai des doutes que votre simple parole…
Vladimir choisit cet instant pour interrompre la joute vocale et attirer à nouveau l’attention sur lui.
— J’étais dans l’ignorance la plus totale que vous vous connaissiez déjà. Comment est-ce possible ?
— Il y a quelques mois, Mademoiselle Bykov était la thésarde la plus acharnée qui a travaillé dans mon entreprise. Je me suis intéressé de très près à ce qu’elle a fait.
— Vous voulez dire que vous avez cherché des défauts à ce que j’ai fait de toutes vos forces…
— Non, mon but est de savoir comment les choses sont faites. Pas de chercher ce qui est mal fait. Mais ce qui était mal fait était si évident que… De toute façon, ce qui vous a couté votre titre de Magicienne n’a que peu de rapport avec le fait que vous vous soyez laissé emporter par votre enthousiasme de chercheuse. Cela a simplement à avoir avec la manière dont vous avez abordé votre présentation de thèse !
— Allez-vous me dire réellement alors ce que j’ai fait ?
— Vous m’avez jeté un sortilège !
— Quoi ?
Le cri du cœur déconcerta un peu Theirn avant qu’il ne se reprenne aussi vite qu’il ne le pouvait.
— Ah ! Vous pouvez bien faire votre innocente, j’ai fait des tests, je sais parfaitement que c’est votre action. Et de plus, vous n’aviez aucune tenue loin du prototype que vous présentiez. Il était manifeste que vous contiez trop sur sa présence pour contrôler vos carences. C’est une bonne chose que vous ayez du apprendre à vivre sans.
Elsa se retint à temps de répliquer à nouveau, vaguement honteuse d’avoir quasiment hurler sur l’homme. Voilà près de plusieurs semaines qu’elle n’avait pas croisé Theirn, et elle ne pouvait pas vraiment dire que cela lui avait manqué. Mais en tout cas, elle comptait le prendre au mot, et venir assister à tout ce qui l’intéresserait dans le séminaire. Il l’avait invité, après tout. Et dans un sursaut de réflexion, elle comprenait qu’il était peut-être bien dans la position de faire des invitations officielles. Après tout, c’était sa tante qui organisait le séminaire…

mardi 20 novembre 2012

Extrait de loups...

Un extrait d'un roman dans mes tiroirs, pour une histoire de loup, et de prouver qu'ils ont bien un beau rôle dans mes histoires.
Je vous présente, Univers, loup-gardien d'Ellinao
(extrait de premier jet v2 des Enfants d'Ellinao)

Fin du chapitre précédents
 [Lilliane fait une crise de panique/colère qui commence un incendie]
Mes jambes sont dans le vide. Je sens la texture d'une peau contre la mienne. Peau glacée. Je ne veux pas. Elle m'emprisonne. Pourquoi ne suis-je jamais libre ?
Une voix. Une seule voix :
« Princesse du feu ! Cesse de te battre et écoute moi. »
La seule voix que j'entende malgré le tambourinement de mon sang à mes tempes. Car la voix ne vient pas de l'extérieur. Elle vient de moi. De l'intérieur. Je cesse de gesticuler. Le contact glacé disparaît. Je me concentre difficilement pour découvrir que je ne suis plus dans la ville. Un frisson me parcourt brièvement avant que je ne le combatte. Je n'ai pas peur.
Je n'ai PAS PEUR ! PAS PEUR !
L'inconnu ne se dresse nul part. Il n'y a qu'un loup … Un loup blanc avec quelques taches noirs qui me regarde. Qui ne me quitte pas des yeux. J'aurais jurer l'avoir déjà vu, mais je ne sais pas où.
La voix me reparle, comme si elle venait de partout à la fois... De tout mon environnement :
« Cesse donc de te battre et écoute moi. Tu es furieuse... et tu as peur, ou froid. Mais tu te trompes. Tes préjugés ne sont pas dans ta nature. »
« Qui... qui parle ? »
« Moi. Simple Loup, simple Gardien d'Ellinao. »
Le loup... était la réplique (en plus âgé, bien sûr) du louveteau qui était là le premier jour. Je pouvais le reconnaître maintenant.
Maintenant que la voix s'était tue, je me demandais comment j'avais pu douter un seul instant. Il était tellement évident que ce soit lui qui parle. Il n'y a personne d'autre autour de nous...
Et qui voudrait me parler ? Des elfes ? Hautains et fiers comme ils sont, à nous considérer comme des moins que rien, des animaux domestiques... Un autre humain ? Mais qui aurait pu me suivre ? Je ne sais pas ? Qui sont les Loups, je ne sais pas non plus. Bien qu'elle se soit occupée de mon éducation, ma nounou a laissé de coté grand nombre de sujet qui m'intriguait.
Il est trop tard maintenant. Je sais qu'ils voulaient m'utiliser, ils ne m'utiliseront pas. Jamais. Je serais indépendante. Maintenant, ils me diront la vérité. Surtout elle. Surtout Jessica.

Et suite par le chapitre suivant :
~Moi, simple Loup, simple gardien d'Ellinao~ La phrase tournait et retournait dans ma tête. Cela me rappelait de nombreux souvenirs. Des ombres prirent la place des flammes. Les flammes s'éteignirent. Une once de diplomatie alluma mon regard.
« Pourquoi me suis tu ? »
« Humm... »
Le loup me regarda avec ses yeux jaunes pétillants... 
« Je pense que la question peut être retournée. Je suis le gardien d'Ellinao. Je veille à ce que n'entre ni ne sorte que les personnes autorisés par la Dame Elfique. Toi... Par exemple, tu ne peux trouver le chemin. Ton destin doit s'accomplir, par la volonté de Lahonndal. Et tu ne pourra le fuir de cette manière, petite humaine. »
« Mon destin ? Pff... Je ne veux pas être le jouet de tes maîtres. Je ne veux pas être privé de ma liberté, moi... »
« Tu crois que cela te prive d'une quelconque liberté ? Alors... Laisse moi te conter l'histoire du Premier Loup Gardien. :
« C'était il y a bien longtemps, nous étions une meute intrépide guidé par un couple alpha bien soudé. Les hommes n'existaient pas encore à l'époque... Et ils n'avaient donc pas encore tenté de nous apprivoisé, d'échanger notre liberté contre la promesse d'un logis et d'une nourriture. Oh... nous étions une belle meute, six représentant mâles, cinq femelles, et deux petits, que la meute couvait comme des gemmes plus précieuses que de l'or pour toi. Alors ils sont arrivés. Elle, la Dame Elfique, et toute sa clique... Son père aussi. Celui dont les exploits pouvait faire frémir le plus valeureux de tous les loups. Et la Dame Elfique s'est présenté. Nous nous comprenions, nous avions les mêmes... Dieux. Enfin. Elle nous a proposé une alliance. Elle était très écoutée, dans ma meute, car elle était une incarnation de la Déesse... On l'a écouté, on a comparé l'appel de la liberté avec ces arguments. Elle nous a suppliés. Nous n'étions toujours pas très d'accords. C'est une chose de parler avec l'incarnation de l'une de nos Déesse. Il en ait une autre de tout lui abandonner. C'est alors que l'esprit du Premier Loup nous ait apparu. Et ce qu'il nous a dit, qui doit rester dans la meute annonçait des temps obscurs, où la gente elfique aurait besoin de nous. Il nous a annoncé aussi ce que nous devions demander en échange de nos services. Et l'alpha de notre meute est allé les trouver. L'accord fut signé avant le printemps suivant. Ils tinrent leurs promesses, nous les tinrent aussi...
« Sais tu pourquoi je voulais te raconter cette histoire, Daniara ? »
Je n'avais pas entendu ce nom, mais quand le loup le prononça, mes jambes tremblèrent avant de me laisser pantelante, à genoux. Il ne me restait même plus assez de force pour lui demander ce qui m'arrivait. Heureusement il sembla entendre mes pensées
« Tu ne connaissais pas ? Et bien... c'est fait. Tu es attendue. Comme une sorte de messie, mais pour certains, ils s'agit d'un messie de fin du monde. Ton destin est gravé dans toutes les pierres d'Ellinao. Tu es une des Enfants de cette ville, Daniara. Tu ne pourras en aucun cas faire abstraction de cet état de fait. Une légende circule depuis plusieurs décennie chez les humains, n'en as tu vraiment jamais entendu parler ? Une fin du monde pour certain, une délivrance pour d'autre... La fin d'une guerre, le début d'un monde nouveau. »
Le loup se tût. Je me rendis compte à ce moment là du silence qui régnait dans la forêt. Mon cœur s'était apaisé... Les paroles du loup avait finalement portés leurs fruits. Une fin du monde ? J'avais des doutes... Mais j'imaginais aisément maintenant les menaces ressentis par Jessica envers moi. Finalement elle n'avait peut être pas tord. Peut être étais-je en danger. Avec ce loup ? Quand même pas... Et qui sait ? Peut être. Mon regard devint plus froid, plus calculateur, tandis que j'estimais les chances qu'il me veulent du mal...
« Et toi, dans cette affaire, tu es qui ? »
« Moi, un simple Loup Gardien... Je remplis simplement mon contrat, m'assurer que chacun qui doive sortir ou rentrer le fasse effectivement, et personne d'autre. En particulier, toi, tu ne dois pas sortir d'Ellinao. Ce serait dangereux pour toi. »
« Mais... Je suis … prisonnière ? C'est ça ? Prisonnière ! »
« Humm... Attends, ne t'énerve pas. Si tu veux... Je te concède une partie des la forêt, à condition que tu n'y mettes jamais le feu. »
« Quoi ? Moi, Mettre le feu à une forêt ? »
« J'ai vu la fumée qui montait d'Ellinao, Princesse du feu … Elle n'était pas habituelle. Tu peux venir dans la foret à cette condition unique. Acceptes tu ? »
« Euh... oui. »
Quel autre choix avais-je de toutes façons ?
« Très bien alors nous allons sceller le pacte »
Avant que je ne puisse dire un mot, il sauta dans ma direction, me jetant à terre. Puis il entreprit de mettre à nue mon cou. Il mordit très brièvement à la gorge avant même que je n'ai pu hurler de terreur. Puis il se coucha, gorge déployée. Je compris ce qu'il fallait que je fasse avant même qu'il ne me le dise. Les poils restèrent longtemps dans ma bouche, me donnant un avant goût de ce qu'était la vie animale.
Le pacte était scellé entre nous.
Après que je me sois écartée, il se remit sur ses quatre pattes et me regarda. Je trouvais plus facile de comprendre ses expressions. Étais-ce du à notre pacte ? Je n'en savais rien.
Il parla à nouveau, et sa voix était différente, comme s'il parlait dans ma tête.
« Princesse de feu... Si jamais tu croises un autre loup de ma meute, et qu'il te le demande, donne lui mon nom comme gage de bonne foi. Dis lui que tu as conclu un pacte avec Univers. »
« Univers ? C'est un drôle de nom pour un loup... »
« Tu voudrais que je m'appelle comment ? Toutou ? Non Univers est un nom totalement respectable pour un Loup Gardien, comme moi. »
Certes, certes, dit comme ça je pouvais difficilement discuter avec lui. Une petite voix me demandait avec ironie qu'elle était la différence entre son ton et celui des elfes. J'avais l'impression qu'elle insinuait qu'il n'y avait aucun. Je lui rebattit le clapet en rétorquant que lui ne comptait pas m'utiliser. J'étais à égalité, avec lui.
J'appréciais énormément la compagnie d'Univers, et je me promis de revenir dans la forêt le plus souvent possible.

lundi 19 novembre 2012

Résultat du concours des Roses Bleues

Le roman dont je parle depuis quelque temps, la Corporation du Dragon est né à cause d'un concours, organisé par la maison d'édition Les Roses Bleues, et leur résultat vienne de tomber.
Je ne sais pas encore quelle est l'histoire qu'ils ont choisi, mais j'ai reçu ce matin un mail très cordial me disant que mon projet n'avait pas été retenu.

D'un autre coté, comme je m'y étais préparé réellement qu'à la dernière minute, cela ne m'a pas choquée. C'est aussi cela de s'investir sur une idée de roman, mais pas d'y avoir transpiré des années entières. Le refus se prend avec beaucoup plus de détachement !

J'écrirais cette histoire, pendant le Nano, juste que les corrections pourront attendre, et l'histoire pourra vivre sa petite vie tranquille.
Je retiens quand même que j'ai un style assez lourd, et qu'il faut que je prévois longtemps pour me relire. Toujours plus de temps que ce que j'avais réussi à séparer pour ce concours.

Et donc, que la prochaine grosse aventure, ce sera surement la correction de mon roman d'Expériences trop réussies. (un post devrait suivre dans la semaine sur le sujet, si je ne suis pas trop débordée...)

Edit :mise en place des liens (oubli de ma part, qui j'espère, ne se reproduira plus)

dimanche 18 novembre 2012

Corporation du Dragon - Extrait -Rencontre Theirn/Elsa à l'Association

Voilà, j'ai enfin eu du temps juste pour écrire et avancer mon Nano. J'ai abandonné après les échecs d'hier, de faire une histoire de manière chronologique, et j'ai écrit les scènes clés de l'histoire dans l'ordre où elles se passent.
Mais je n'ai plus de structure, c'est une liste de scènes, plus qu'une liste de chapitre.

Celle dont je suis fière est la troisième écrite aujourd'hui, alors que je passe les 18k sur cette histoire. Attention, c'est du premier jet :



Elsa avait pris l’habitude de toujours passer une heure ou plus à l’Association. Elle trouvait apaisant de croiser toutes ces personnes, qui ne savaient pas forcément d’où elle venait, et qui ne la regardait pas de haut ou de bas. Même si au fil des jours, elle parvint à repérer un sourire en coin, quand elle sentait qu’on parlait d’elle, comme si on s’amusait d’une chose qu’elle ignorait.
Elle s’était très rapidement entendue avec tout le monde, sans trop de soucis. Elle n’avait pas encore vraiment l’impression d’être totalement intégré dans le petit monde de l’Association, et même si elle s’émerveillait toujours du si bon fonctionnement, elle avait bien compris qu’il y avait quelques commentaires qu’elle faisait qui révélait qu’elle n’était pas encore comme eux tous. Il y avait quelque chose de fondamental qu’elle ignorait.
Et jusqu’à ce jour, elle pensait que c’était simplement parce qu’elle n’avait pas totalement adopté les coutumes de l’Association. Ce jour-là, elle découvrit que ce n’était pas du tout cela. C’est quand Mark vint la trouver, elle s’appliquait sur un dessin au fusain. Elle avait toujours été douée au dessin mais avait laissé ça de coté quand elle avait découvert l’informagie. Quand elle avait vu le matériel, elle n’avait pas vraiment résisté, et était revenue à sa première passion.
Elle n’avait pas aperçu tout le monde qui passait derrière elle, pour admirer son dessin, qui représentait le campus vu de la tour de la connaissance. Puis toutes ces personnes qui quittaient les lieux, pour rentrer chez eux.
— Elsa ? Il est bientôt vingt-trois heures, et je dois ouvrir à sept heures du matin, demain.
Elle l’écouta d’une oreille distraite, ne prenant pas le temps d’analyser ce qu’il disait, concentrée sur son dessin pour donner l’impression de merveilleux qu’elle avait tellement ressenti ce jour là, paradoxalement, le pire de son existence.
Mark s’éclaira la voix, comprenant qu’elle ne l’écoutait pas du tout.
— Je ferme. Tu peux revenir demain matin ?
— Hein ?
Il soupira, heureux d’avoir tiré une autre réaction de la jeune femme que son mutisme artistique.
— Oui, il est vingt-trois heures, et j’aurais du rentrer deux heures plus tôt. Donc, est-ce que tu peux poser ton œuvre et ton matériel.
— Je peux, juste terminer… De toute manière, je ne suis pas sûre que j’aie le courage de me remettre dessus une autre fois.
La douleur d’avoir perdu son poste de rêve n’était toujours pas effacée de sa voix, et Mark compris qu’il ne pouvait pas vraiment s’opposer à ça.
— Une demi-heure. Pas plus, sinon je te mets à la porte.
— Oui, oui.
Le ton sur lequel elle avait dit ça lui fit craindre le pire. Il se remit au bureau qu’il occupait un peu plus tôt et s’absorba à nouveau dans le roman policier qu’il lisait. Ses yeux se fermaient de fatigue et il se jura que plus jamais, il ne ferait la fermeture de l’Association. Surtout si la jeune Elsa était en train de dessiner.
Il commençait à comprendre qui avait fait le crime, bien avant le journaliste dont il lisait les aventures quand la porte s’ouvrit brusquement.
— Tu es encore là, Mark ? D’habitude quand c’est encore ouvert à cette heure, c’est John qui est là.
— John assiste pour la naissance de sa petite fille. Il sera pas là de toute la semaine et de la suivante. Après il doit garder les grands, et donc sera là juste de temps en temps jusqu’à la fin des vacances. Mais qu’est-ce qui t’amène là, Theirn ?
— Comme d’habitude, le besoin de décompresser.
— Tu fais un boulot qui te bouffe trop, tu devrais déléguer un peu.
— Je ne referais jamais cette erreur. Tu peux me croire. Il faudra que ce soit quelqu’un en qui j’ai entièrement confiance, plus que ce que j’avais  pour lui… Et cela n’est pas près d’arriver. Ma confiance ne s’accorde pas à des inconnus, Mark, et c’est très facile de la perdre.
— Tu es trop sérieux. Tout le monde n’est pas mauvais comme ceux que tu as pu rencontrer dans ta vie.
— Je connais les hommes et la nature humaine. Ça ne me facilite pas la tâche de faire confiance à quelqu’un d’autre.
— Ahah, toujours ton optimisme débordant, Theirn.
Les deux hommes s’étaient déplacés dans la pièce et ils se rapprochaient de l’endroit où Elsa se trouvait. Complètement dans son œuvre, elle n’avait pas compris leurs paroles.
— Si tu veux savoir pourquoi c’est encore ouvert, faudra que tu demandes à cette jeune fille, qui refuse de quitter son siège.
Un léger murmure quitta les lèvres choqué de l’archimagicien. Il n’avait pas remarqué la silhouette de la jeune femme, qui dégageait pourtant dans la pièce austère une aura particulière.
— Elsa Bykov…
Son souffle ne fut pas entendu par la concernée, mais elle releva le regard. Son sixième sens lui soufflait qu’il se passait quelque chose d’important. Ses yeux se plongèrent dans les yeux sombres de l’homme qu’elle s’attendait le moins à trouver ici : Theirn Deschanels.
— Mais que faites-vous ici ?
La question aurait pu être mutuelle si Elsa avait suffisamment repris ses esprits. Elle blanchit, ne sut pas quoi dire, comment ne pas perdre la face devant lui, elle était tétanisée devant la possibilité qu’il soit là. C’est à ce moment-là que Theirn remarqua le sujet du dessin.
— Vous avez une bonne mémoire visuelle.
— Euh, je vais y aller. Désolé. Au revoir, Monsieur Mark.
Elle replia à la hâte ses affaires dans son sac à main, laissant tout en plan, retournant en arrière pour attraper son sac, puis oubliant définitivement son manteau.
Elle quitta l’atmosphère soudainement irrespirable des locaux, et le froid la fit frissonner, mais comme cela ne répondait pas à sa question existentielle, elle ne se laissa pas embarquer.
Mais que faisait Theirn Deschanels dans un endroit pareil ?

Voilà, j'espère que vous avez apprécié autant que j'ai apprécié de l'écrire !

samedi 17 novembre 2012

Résultat du concours Social Bug

Les résultats sont tombés, en retard, mais comme je les attendais...

Je n'avais pas eu le temps de correctement reprendre mon chapitre, de le soumettre au regards extérieurs pour l'améliorer encore. Donc, quand le résultat est tombée, je n'ai pas été surprise.
En plus il y avait une incohérence sur le personnage d'Anaïs, que j'ai détectée beaucoup trop tard. (et que je n'ai pas eu le temps de modifier partout.

Et comme d'habitude, je me suis demandé au moment de soumettre, si j'étais bien resté dans le sujet, et pas trop partie dans mon délire d'IA et de fille IA, et d'enquête.
Cela m'a aussi appris que j'ai fait une erreur stratégique, sur cette histoire. J'ai hésité trop longtemps sur le véritable rôle dans l'histoire de certaines péripéties.

Et aujourd'hui, me voilà dans la même situation, j'attends le verdict pour une autre soumission à un concours, celui des Roses Bleues. Mon sentiment est que la qualité de ce que j'ai rendu est mille fois meilleure que celui pour SB, mais ça ne dit pas si c'est suffisant, et si ça plaira !
Bah, j'écris le Nano, j'aurais toujours le temps de m'inquiéter après...

dimanche 11 novembre 2012

Extrait - Corporation du Dragon - Chapitre 2

La Corporation du Dragon est une romance dans un monde magique, ayant de nombreuses ressemblances avec notre monde technologique. On y a découvert, au cours des dernières décennies la technomagie, rapidement spécialisée en informagie. 

Theirn est le PDG de la Corporation du Dragon, un agglomérat d'entreprises qui possèdent quasiment le monopole de l'informagie. Il a assisté à la thèse de la jeune Elsa, mais quelque chose à déraper. L'artéfact que présentait Elsa a eut des répercussions assez étonnantes.




Il l’observait de son bureau. Il n’arrivait pas à se concentrer, les détails de la présentation se rejouant devant ses yeux.
Et si, réellement, elle ne se rendait pas compte qu’elle faisait ce genre de sortilège ? Si c’était le fait de l’artefact ?
La question ne cessait de revenir à son esprit. Il essayait de se débattre, de travailler sur ce qu’il devait, mais il n’y avait tout simplement plus d’entrain, plus de puissance à travailler sur ces rapports insignifiants et plutôt obscurs. Il n’avait toujours pas reçu les rapports de mission à l’étranger, et la situation le préoccupait.
Mais moins que les images mentales du décolleté de la jeune fille. Dès qu’elle se penchait dans sa direction, il apercevait les filaments noir sombre qui retenaient loin de lui les seins de la jeune fille. Et il avait envie d’avancer la main, de vérifier si les filaments étaient de fin fil de soie, comme ils semblaient.
Et alors, il reprenait conscience dans son bureau.
Elle m’a réellement jeté un sort. Et pour qu’il soit encore actif, alors que je suis dans le bureau, protégé par Altaïr, ce sort doit être réellement puissant…
Il tenta à nouveau de revenir à la papasserie qui l’attendait, et il voyait comme si elle se tenait devant lui, ses jambes esquissés par les mouvements amples de la jupe de son uniforme.
— Suffit !
L’éclat de colère ramena dans son bureau son assistance, une charmante magicienne d’une quarantaine d’année, consciencieuse, dont il n’avait jamais eu à se plaindre.
 ****
— Quelque chose ne va pas, Monseigneur ?
— Non, non, cela va aller… Tu peux retourner travailler, Amanda.
Il se battrait contre le sortilège et il triompherait. Il serait le maitre de son esprit ! Ce n’était pas une vulgaire sorcière qui pourrait le détourner de ses tâches.
Ses convictions remises à neuf, il se pencha à nouveau sur ses documents, avant de reculer dans le fond de son siège, vaincu. Il fit glisser la pochette le long de son bureau, ses yeux dans le vague des images que son cerveau créait.
Il appuya sur les commandes et invoqua sur l’écran géant qui lui faisait face une diffusion de ce que les caméras de sécurité, au rez-de-chaussée pouvaient enregistrer en temps réel.  Il regarda avec une curiosité malsaine, et un peu d’appréhension, qui venait d’il ne savait où, la jeune fille regarder la silhouette d’un jeune noir qui partait, le pas lourd.
Puis il la vit s’approcher d’un groupe de cinq jeunes, qui eux, n’avaient pas terminé leurs thèses, et qui travaillaient dans le même bâtiment, que celui où Miss Bykov avait eu l’habitude de travailler. Les silhouettes se mouvaient avec grâces, et les éclats de voix, qu’il imaginait mais qu’il ne pouvait pas entendre, ne lui plaisait pas.
Le groupe hétéroclite riait. Ils se moquaient de quelque chose, mais savoir la teneur exact de leur moquerie se révélait impossible pour Theirn. Il comprit naturellement, quand l’un des jeunes, un brun trop crâneur pour jamais avoir le titre de Magicien mit son bras autour des épaules de la jeune fille. Elle lui avait réellement lancé un sort, et ils se félicitaient, maintenant…